Jeudi dernier, le 9, le ministre Fux a suspendu les changements au Collection ICMS en réponse à la demande du Collège national des procureurs d'État et de district fédéral, Conpeg. Selon le ministre, cette modification a fortement impacté les États dans leur collecte, ce qui a généré des pertes pour les citoyens brésiliens.
voir plus
Alerte: CETTE plante vénéneuse a débarqué un jeune homme à l'hôpital
Google développe un outil d'IA pour aider les journalistes à…
Le changement de collecte ICMS a été déterminé par la loi complémentaire 194/2022, qui a reçu l'approbation du Congrès et de l'ancien président Jair Bolsonaro. Dans ce cas, la loi a fixé un plafond de 18% pour la collecte de l'ICMS, la Taxe sur la Circulation des Biens et Services, sur le tarif de l'électricité.
À l'époque, l'argument principal était que la redevance ICMS pesait trop lourdement sur le prix de l'essence, qui augmentait en raison de l'inflation. Pour Fux, l'Union a abusé du sujet, puisqu'elle s'immisçait dans l'autonomie des États en matière de recouvrement de leurs impôts. C'était même la principale allégation de Conpeg.
Toujours dans sa décision de suspendre la taxe, le ministre Luiz Fux a souligné en chiffres quels seraient les impacts de ce changement. Selon Fux, le plafond favoriserait la perte de 16 milliards de R$ dans la collecte des États, ce qui aurait également un impact direct sur les municipalités. Après tout, la loi détermine qu'il y a un transfert de valeur aux municipalités.
La décision est encore provisoire.
Bien que le ministre ait suspendu le changement d'ICMS, cette décision est encore provisoire. En effet, les collègues du ministre Fux, du Tribunal fédéral, doivent encore voter sur la suspension ou non de la loi complémentaire 194/2022. Cette analyse devrait avoir lieu entre le 24 février et le 3 mars, après Carnaval.
Après la suspension, les États pourront facturer les redevances TUSD et TUST, qui sont respectivement le tarif d'utilisation des réseaux de distribution et le tarif d'utilisation du réseau de transport. Dans ce cas, ces frais s'appliquent aux produits liés aux carburants, comme le gaz naturel et l'essence, mais aussi aux électricité et les transports en commun.