La loi d'orientation budgétaire (LDO) détermine les objectifs et les priorités qui doivent être suivis par le gouvernement l'année suivante. Ce mardi 9, la LDO 2023 a été sanctionnée par la président Jair Bolsonaro (PL). Le texte signé a été publié au Journal officiel mercredi. Comprendre ce qui peut changer dans le salaire minimum.
En savoir plus: Le gouvernement réduit la taxe IPI sur les voitures et autres produits industriels
voir plus
Neuvième économie de la planète, le Brésil compte une minorité de citoyens…
Électroménagers: voyez quels produits le gouvernement veut réduire…
Le projet de loi sur les orientations budgétaires (LDO - PLN 5/22) pour 2023 a été adopté pour approbation en plénière du Congrès national et a été sanctionné par le président, où il a reçu 36 veto. Ces veto seront toujours analysés par le Congrès et pourront être maintenus ou annulés. De plus, il pourrait y avoir des changements dans les prévisions pour 2023.
Malgré les oppositions, le texte a retenu certains critères, comme le salaire minimum fixé à 1 294 R$, soit une augmentation de 82 R$ par rapport à 2022. Les autres paramètres retenus sont: une inflation prévue de 3,3% par l'indice des prix à la consommation (IPCA), qui suit l'évolution des prix de marché pour le consommateur final; 10% taux Selic, qui est la référence pour le coût des lignes de crédit; en plus de la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de 2,5%.
Comme on l'a dit, certains points du texte ont été sanctionnés par le président, comme c'est le cas de l'annexe VII, qui prévoit une priorité pour l'exercice 2023 inclus par les parlementaires. Selon Bolsonaro, une telle norme augmenterait encore la rigidité budgétaire, ce qui pourrait entraîner des impacts négatifs sur le secteur économique et une insécurité juridique.
Un autre point sanctionné maintient le versement du « budget secret » qui prévoit la même valeur du siège et des amendements individuels additionnés. Ce sont des amendements parlementaires dont les ressources sont affectées aux travaux, notamment des députés et des sénateurs. Cependant, il existe des controverses concernant la transparence de ces modifications par le Tribunal fédéral (STF) et par la Cour fédérale des comptes (TCU).