La lutte pour la terre est un problème auquel les peuples autochtones sont confrontés depuis longtemps. Les premiers habitants du pays se sont trouvés, tout au long de l'histoire, concernés par le droit d'avoir un lieu de vie et de production. Mais il s'agit d'une question beaucoup plus complexe et qui, en fait, doit être affrontée par l'ensemble de la société.
L'un des principaux doutes liés à cette question concerne la démarcation des terres autochtones. Tout d'abord, comment définir un espace comme « terre indigène »? Comment les terres attribuées aux nations sont-elles délimitées? Quels sont les devoirs de l'État dans la protection des différents peuples disséminés au Brésil ?
voir plus
Les scientifiques utilisent la technologie pour percer les secrets de l'art égyptien antique...
Des archéologues découvrent de superbes tombes de l'âge du bronze à…
A priori, la définition des terres indigènes est explicite à l'art. 231 de la Constitution fédérale brésilienne, qui stipule que les parties :
« habités en permanence par eux, ceux utilisés pour leurs activités productives, ceux indispensables à la préservation du ressources environnementales nécessaires à leur bien-être et celles nécessaires à leur reproduction physique et culturelle, selon leurs usages, coutumes et traditions".
Bref, ce sont les espaces habités par les différentes nations indigènes du pays. Cependant, son concept va plus loin car il est lié à la reproduction sociale, culturelle, physique et économique de ces peuples, compte tenu de leurs coutumes et traditions.
Cependant, il faut comprendre que les terres indigènes font partie du patrimoine de l'Union, c'est-à-dire qu'elles n'appartiennent pas aux peuples qui les habitent. Ils sont appelés biens publics à usage spécial. Qu'est-ce que cela signifie? Que personne, en dehors des nations indigènes, ne puisse habiter ces terres encore indisponibles et inaliénables.
Cette condition garantie par la Constitution donne aux Indiens le droit à la possession permanente, en plus de l'usage des richesses des rivières, des sols et des lacs existant sur ces terres.
Il existe actuellement une certaine disparité concernant le nombre de terres indigènes. Une enquête de la FUNAI indique l'existence de 732 territoires indigènes dans les situations suivantes :
Les institutions et les organisations non gouvernementales (ONG) considèrent cependant les soi-disant "terres sans Indiens", qui sont celles dont le processus de démarcation par la FUNAI n'a pas encore commencé. Le Conseil Indigène Missionnaire (CIMI), par exemple, affirme qu'il existe 1296 terres indigènes au Brésil.
Parmi ceux-ci, 63,3% n'ont reçu aucune action administrative de la part des organes de l'État.
Le droit au territoire garanti aux peuples autochtones peut être imposé de la manière suivante :
La démarcation des terres autochtones est le moyen administratif par lequel un territoire traditionnellement occupé par un ou plusieurs groupes ethniques est limité. Au Brésil, il incombe à la Fondation nationale indienne (FUNAI) de protéger et de respecter les biens des nations respectives.
La tâche est due au fait que la fondation est l'organisme responsable de la coordination et de l'exécution de la politique indigéniste au Brésil. Un processus complet comprenant des exigences légales et techniques doit être suivi, en tenant compte des facteurs suivants :
La démarcation de leurs territoires est un droit pour lequel les peuples autochtones se sont battus tout au long de l'histoire. Avant les chapitres spécifiques contenus dans la Constitution fédérale (titre VIII, « De l'ordre social » et chapitre VIII, « Des Indiens »), les droits relatifs aux nations étaient déjà exprimés dans juridique.
Cependant, les expressions ne garantissaient pas les droits fondamentaux des autochtones, ce qui inclut même la reconnaissance de leurs traditions comme légitimes et respectées par l'État national. Jusqu'à la promulgation de la Magna Carta, les Indiens étaient considérés d'un point de vue assimilationniste, c'est-à-dire qu'ils perdaient leurs coutumes et leurs traditions.
Dans cette optique, les peuples n'étaient perçus que comme une « catégorie » transitoire vouée à disparaître. L'absurdité était si grande que même le Statut de l'Indien laissait présager que ces peuples « cesseraient d'être des Indiens ». Un autre changement apporté par la Constitution de 1988 concernait la taille des terres indigènes.
Selon la loi, les peuples doivent disposer d'un espace suffisant pour garantir leur reproduction physique et culturelle. Toujours dans ce sens, les terres traditionnellement occupées par les nations respectives doivent être délimitées. Par conséquent, la délimitation des terres indigènes reste une obligation de l'État brésilien.
D'autres documents garantissent ce droit, comme le décret 5051/04 et la convention 169 de l'Organisation internationale du travail au Brésil (OIT). Cependant, il existe encore des conflits intenses entre les peuples autochtones et non autochtones au sujet de la propriété foncière. Ceci est le résultat du confinement territorial et des restrictions imposées aux personnes situées, en particulier, dans les régions du Sud, du Sud-Est et du Nord-Est, ainsi que dans certaines parties du Midwest.
Le Brésil abrite actuellement environ 305 groupes ethniques indigènes. Serait-il juste que cette richesse culturelle soit délogée ou sans soutien? C'est la principale importance dans la démarcation de leurs terres pour s'assurer que ces peuples gardent leurs traditions, leur culture, leurs savoirs et leurs modes de vie, en préservant leur contribution au patrimoine Brésilien.
L'article 24, point VII de la Constitution stipule que,
Art. 24. Il incombe à l'Union, aux États et au District fédéral de légiférer concurremment sur :
VII – la protection du patrimoine historique, culturel, artistique, touristique et paysager ;
À son tour, le texte de l'article 225 de la Magna Carta stipule que,
Art. 225. Toute personne a droit à un environnement écologiquement équilibré, bien d'usage commun pour la population et essentiel à une saine qualité de vie. vie, imposant à la Puissance Publique et à la collectivité le devoir de la défendre et de la préserver pour le présent et l'avenir générations.
Par conséquent, il devient du devoir de l'État, à travers l'Union, de garantir la démarcation des terres indigènes car elles constituent le patrimoine historique et culturel brésilien. Cette attribution garantit également la protection de l'environnement et de la biodiversité.
Il s'agit aussi du paiement d'une dette historique envers ces peuples, afin d'offrir des conditions dignes de survie, tant d'un point de vue physique que culturel, afin de préserver l'identité culturelle Brésilien.