Le futur ministre de l'Education, Vélez Rodriguez, a déclaré aujourd'hui (1er) qu'un secrétariat sera créé pour prendre en charge les initiatives des écoles civiques et militaires. Il a souligné qu'il ne s'agissait pas de « militarisation » et que le coût d'expansion du modèle « ne serait pas très cher ».
« Pourquoi ne pas soutenir cela si cela fonctionne? Ce n'est pas quelque chose qui coûte très cher. Les modèles en cours de développement sont basés sur des écoles déjà établies qui demandent l'aide de la gestion civilo-militaire. [Il y aura un] sous-secrétariat qui s'en chargera ».
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Selon Rodríguez, le modèle « apporte un bénéfice à la discipline, les enfants ayant une éducation à la citoyenneté ». L'idée d'avoir des écoles militaires dans toutes les capitales brésiliennes d'ici 2020 faisait déjà partie du programme gouvernemental de Jair Bolsonaro.
Vélez a été le premier à arriver au palais du Planalto, quelques heures avant l'assermentation de Bolsonaro, qui recevra l'écharpe présidentielle vers 16h30.
Le futur chef du portefeuille de l'Éducation a également défendu le modèle d'une université publique payée par ceux qui ont les conditions financières pour le faire, et évoqué ce qui se passe en Colombie, son pays d'origine.
«Faire payer des frais aux universités publiques ne serait pas quelque chose d'une autre planète. En Colombie, l'université publique est payée par le biais de la déclaration de revenus. Si vous n'avez pas d'argent, le gouvernement vous donne une subvention. Si vous êtes de la classe moyenne, vous payez une somme symbolique et si vous êtes riche, vous payez.
Il prévoyait cependant que la question serait discutée par le Pouvoir Législatif. « Mais tout doit être discuté sereinement au Congrès national, avec la société et avec la communauté universitaire. Ce n'est pas quelque chose qui va tomber comme un éclair du ciel. Les informations proviennent d'Agência Brasil.