Le président Jair Bolsonaro a signé le projet de loi qui réglemente l'enseignement à domicile des enfants et des adolescents. La pratique est connue sous le nom de homeschooling. Selon le Palais du Planalto, le texte apporte les exigences minimales que les parents ou tuteurs légaux doivent remplir pour exercer cette option.
Ces exigences comprennent l'inscription sur une plateforme qui sera offerte par le ministère de l'Éducation (MEC) et la possibilité d'une évaluation. La proposition faisait partie des instruments signés lors d'une cérémonie au Palais du Planalto qui a marqué le passage des 100 jours de gouvernement.
voir plus
Démasquez les faux: 6 phrases courantes utilisées par les faux
Découvrez une fois pour toutes quels sont les symboles de…
Dans un premier temps, le gouvernement avait prévu d'émettre une mesure provisoire (MP) sur l'enseignement à domicile, comme l'a annoncé hier (10) la ministre de la Femme, de la Famille et des Droits humains, Damares Alves.
En conférence de presse ce mercredi, le directeur de cabinet de la présidence de la République, le ministre Onyx Lorenzoni, a déclaré que le gouvernement avait résolu soumettre un projet de loi au Congrès national étant entendu que son traitement apportera plus de sécurité à la famille qui souhaite adopter cette modalité de enseignement.
Pour devenir loi, la mesure provisoire doit être approuvée par le Congrès dans un délai de 120 jours. Sinon, il perdra sa validité. « Et s'il [MP] expire, et s'il tombe en raison du laps de temps? Qu'en est-il des familles qui ont opté pour cette méthode? Et les enfants, seront-ils laissés sans garanties? Allez-vous rater cette année scolaire? C'était donc une mesure pour protéger les enfants », a déclaré Onyx.
L'année dernière, le Tribunal fédéral (STF) n'a pas reconnu l'enseignement à domicile des enfants. Pour la Cour, la Constitution ne prévoit que le modèle de l'enseignement public ou privé, dont l'inscription est obligatoire, et aucune loi n'autorise la mesure.
Selon le raisonnement adopté par la majorité des ministres du STF, la demande formulée en appel, qui évoquait la possibilité de l'enseignement à domicile être considéré comme licite, il ne peut être accepté, car il n'y a pas de législation qui réglemente les préceptes et les règles applicables à cette modalité de enseignement.