La Commission de l'éducation (CE) a approuvé ce mardi (23) que les enfants ou les personnes à charge de femmes qui ont été victimes de la violence domestique aura une place garantie dans les écoles de l'enseignement fondamental des institutions les plus proches de leur lieu de résidence vie. Cette inscription doit être garantie même s'il n'y a plus de places vacantes dans l'établissement.
Le rapporteur, le sénateur Eduardo Gomes (MDB-TO), a expliqué que l'un des objectifs est d'aider les mères qui sont obligées de déménager soudainement en raison des attaques qu'elles subissent.
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"Bien qu'il y ait une disposition dans la LDB (Lei de Diretrizes e Bases da Educação - Loi 9.394, de 1996) selon laquelle le devoir de l'État en matière d'éducation sera rempli en garantissant une place dans l'école publique la plus proche du domicile, ce n'est pas toujours la réalité que l'on observe, surtout dans les écoles à la demande dépasse la capacité » a ajouté le sénateur, dont le projet détermine également que les données de l'étudiant transféré dans cette situation doivent être conservées dans le secret.
Le projet passe en plénière et, à la demande de la sénatrice Leila Barros (PSB-DF), la CE a suggéré l'urgence dans son analyse.
Eduardo Gomes a cité les données d'une récente enquête de Datafolha en partenariat avec le Forum brésilien de la sécurité publique, sur la situation de la violence à l'égard des femmes dans le pays. Selon l'enquête, intitulée Visible et Invisible.
La victimisation des femmes Au Brésil, rien que l'année dernière, 16 millions de femmes (l'équivalent de 27,4 % des femmes âgées de 16 ans ou plus) ont subi une forme de violence. Parmi eux, 1,7 million ont été menacés avec des couteaux ou des armes à feu et 1,6 million ont subi des coups ou des tentatives d'étranglement.
« Chaque heure, 536 femmes subissent une forme de violence physique dans ce pays. 23,8% d'entre elles déclarent leur mari, petit ami ou partenaire comme agresseur. Un autre 15,2 % signalent des agressions de la part d'ex-conjoints, d'ex-partenaires ou d'ex-petits amis. Cela montre qu'en plus de combattre cette terrible blessure, nous devons également apporter notre soutien », a déclaré le sénateur en par rapport au projet voté, qui cherche à ne pas nuire au cheminement scolaire des enfants ou des personnes à charge de la femme agressé.