Qu'est ce que tu pense de cours dispensés à distance (EaD) à l'école secondaire? C'est l'une des propositions faites par le Conseil national de l'éducation lors d'une consultation publique qui a débuté ce mardi (09). Les soi-disant « National Curriculum Guidelines » pour cette étape devraient mettre à jour le format actuellement utilisé qui, soit dit en passant, a été lié en 2012.
Dans le document, le CNE sollicite des suggestions sur le format et le contenu enseigné au niveau intermédiaire de l'enseignement. Parmi les postes évoqués par le Conseil, il y a les activités à distance qui représenteraient 20 à 30 % de la charge de travail totale. Le texte mentionne que cela inclurait la formation générale de base et les itinéraires de formation curriculaire.
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L'exigence, cependant, est que l'étudiant soit accompagné par le personnel de coordination et d'enseignement de l'école. La charge de travail du lycée pourrait être formée par différentes activités, telles que des cours conventionnels, la participation à des du bénévolat, des stages, des cours, des ateliers, des activités pédagogiques orientées et des contributions à la communauté.
Le temps alloué à chacun doit respecter des critères définis par l'établissement ou le réseau scolaire. Le texte de la consultation publique prévoit la sanction complémentaire et l'expression de ces activités dans le dossier scolaire de l'élève. Toujours selon les nouvelles orientations, chaque commune pourra proposer « plus d'un itinéraire de formation », en référence à ceux déjà proposés dans la réforme de l'enseignement secondaire, à savoir :
La consultation publique a déjà été ouverte par le Conseil national de l'éducation et les suggestions sont acceptées jusqu'au 23 octobre par e-mail: [email protected].
La mesure qui prévoit l'inclusion des matières d'enseignement à distance au lycée a suscité une certaine controverse, notamment ne faisant pas l'objet d'un consensus au sein du ministère de l'Éducation lui-même. Par le biais d'une note, le Pasta a indiqué qu'il n'était pas d'accord avec la proposition stipulée par le CNE et n'avait transmis aucune suggestion concernant la mise en œuvre de l'EaD.
Le président du CNE, Eduardo Deschamps, souligne que certains points sont encore en cours d'évaluation, comme la question de savoir si les matières obligatoires du Socle commun national (BNCC) seraient incluses dans le format. La mesure doit encore passer par une audience publique et un vote pour atteindre la MEC. S'il est approuvé, il permettra aux écoles de définir leurs propres outils et modèles.
Au sein du CNE, il existe un désaccord concernant la mise en œuvre de l'EaD dans l'enseignement secondaire. À contre-courant de la « sortie du conservatisme » revendiquée par Deschamps, César Callegari, membre du conseil, considère la modalité comme un obstacle à la récolte des leçons de coexistence fournies par l'enseignement en face à face.
Les experts considèrent également l'EaD comme nocif pour les étudiants. Dans une interview avec G1, le professeur à l'Université d'État de São Paulo (Unesp), João Cardoso Palma Filho, mentionne que le modèle situation actuelle présente déjà des difficultés et que les jeunes n'ont pas de formation permettant un suivi non présentiel de la contenu.
Palma Filho pointe également une baisse du niveau de qualité dans l'enseignement secondaire. Selon lui, « les enseignants n'étaient pas formés pour préparer des cours et des supports pour l'enseignement à distance. Tout serait hors de contrôle et non accompagné. Les étudiants ont besoin d'un enseignant là-bas, pour dissiper les doutes immédiatement ».
Toujours pour G1, le responsable de la faculté d'éducation de la PUC-SP, Neide Noffs, s'est opposé à la mise en place de l'EaD au lycée. Outre la question de la socialisation, l'enseignant évoque l'infrastructure des écoles. « J'ai suivi les difficultés des élèves qui n'ont pas accès à internet. Les écoles ont besoin de plus d'ordinateurs et d'un système stable ».
Sans voir la mesure comme une solution viable, Noffs mentionne que le modèle peut même être intéressant pour la formation continue, mais pas pour le premier cycle du secondaire. Ainsi, il propose un focus sur la manière de maintenir les élèves à l'école, en plus de les rendre plus critiques et sensibilisés.
L'Institut national d'études et de recherches pédagogiques Anísio Teixeira (INEP) indique que 2 702 villes brésiliennes n'ont qu'une seule école qui propose un enseignement secondaire. Plus de 880 ont deux unités qui offrent cette étape de l'éducation. La réforme du stade intermédiaire a commencé par une mesure sanctionnée en 2017 par le président, Michel Temer.
La mesure provisoire présente les nouvelles balises qui, entre autres points, prévoient l'assouplissement des contenus enseignés aux élèves du secondaire. Le texte modifie la répartition des 13 matières traditionnelles sur les trois années, donnant plus de poids à l'enseignement technique et encourageant l'expansion des écoles à plein temps.
Tout ce qui sera enseigné doit être inclus dans les cinq itinéraires de formation indiqués dans la section précédente. Les écoles ne seraient pas tenues de les offrir toutes, mais au moins une d'entre elles. La réforme indique que 60% de la charge de travail est occupée par les contenus communs de la Base curriculaire et 40% par les contenus optionnels.
Avant, l'école pouvait choisir si la langue étrangère proposée serait l'anglais ou l'espagnol. L'anglais est désormais une matière obligatoire à partir de la 6e année du primaire. La deuxième langue étrangère préférée est l'espagnol, mais son enseignement n'est pas obligatoire.